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Appel au public de la famille de Lillian Morrell dans le cadre de l’enquête menée par la GRC sur son homicide, survenu en 2014
La famille de Lillian Morrell a lancé un appel au public au sujet de son décès, survenu en 2014. Le Groupe des crimes majeurs de la GRC au Nouveau-Brunswick continue d’enquêter sur cette affaire.
Le 10 octobre 2014, vers 9 h, on a trouvé le corps de Lillian Morrell dans sa résidence, située sur la promenade Evergreen, à Moncton. Initialement, on ne considérait pas son décès suspect. Dans les semaines qui ont suivi son décès, la police a reçu de l’information qui l’a menée à déterminer que la femme de 49 ans avait été victime d’un homicide.
En 2014, deux personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête. Elles ont été libérée par la suite, et aucune accusation n’a jamais été portée.
La police a cerné trois périodes de 2014 et trois endroits précis de Moncton qui sont pertinents à l’enquête :
- La résidence de Lillian Morrell (41, promenade Evergreen, à Moncton), les 9 et 10 octobre.
- La station-service Irving/Circle K située au 1930, chemin Mountain, entre le 9 octobre, à 22 h, et le 10 octobre, à 3 h.
- La succursale d’Alcool NB située au 1855, chemin Mountain, le 9 octobre, entre 22 h et 23 h.
On demande à quiconque se trouvait à un de ces endroits pendant la période indiquée de communiquer avec la police.
« Nous réalisons que sept année se sont écoulées, mais l’information des personnes qui se trouvaient à ces endroits aux moments précisés pourraient faire avancer l’enquête, déclare le caporal Hans Ouellette. Même le plus petit détail pourrait être important. »
Si vous avez des renseignements qui pourraient aider la police à élucider l’homicide, veuillez communiquer avec le Groupe des crimes majeurs de la GRC au Nouveau-Brunswick au 506-452-3491. Pour conserver l’anonymat, vous pouvez aussi communiquer avec Échec au crime en composant le 1‑800‑222‑8477, en téléchargeant l’application mobile sécurisée « P3 Tips » ou en allant dans son site Web à www.crimenb.ca.
Message de la famille de Lillian Morrell
La GRC au Nouveau-Brunswick publie le message qui suit au nom de la famille de Lillian Morrell. La famille demande aux membres des médias de respecter sa vie privée. Toute question doit être posée au caporal Hans Ouellette, agent des relations avec les médias de la GRC au Nouveau-Brunswick, en composant le 506-452-4252.
Cela fait sept ans, et ma mère, qui est âgée de 88 ans, garde encore une photo de Lillian à côté d’elle, chaque jour. Parfois, elle oublie et elle dit en regardant la porte « Voilà mon unique fille ». Et je n’ai pas le cœur de lui dire que Lillian est décédée.
Lillian a toujours été là pour maman et papa. Après le décès de papa, elle a toujours pris soin de maman. Nous étions dix enfants dans notre famille, et elle était la seule fille. Notre père avait l’habitude de l’appeler « ma fierté ». Je me souviens encore de son sourire et de tout le plaisir et le bonheur que nous avions à simplement être ensemble.
Lillian avait ses propres enfants, et elle les aimait tellement. Elle était toujours là pour sa famille. Elle était toujours si généreuse. Elle aurait donné sa chemise pour nous! Malgré toutes les épreuves qu’elle avait dû surmonter, elle demeurait une personne au grand cœur.
On a seulement une vie, et j’ai l’impression qu’on a volé une partie de la vie de Lillian. Et elle n’est pas la seule à qui on a volé quelque chose. Ce n’est pas juste que des enfants aient à grandir sans leur mère. Les enfants de Lillian sont devenus des parents eux aussi. Ce n’est pas juste non plus que les petits‑enfants de Lillian n’aient pas connu leur grand-mère. Mon propre fils aimait Lillian de tout son cœur, comme nous tous d’ailleurs. Nous parlons encore d’elle chaque jour, que nous soyons un neveu, une nièce, un cousin, une cousine ou un frère. Je ne comprends pas pourquoi on a fait disparaître une personne qui était si aimée.
Il y a certainement quelqu’un qui sait ce qui est arrivé à Lillian et qui peut nous donner des réponses. Si vous avez des renseignements qui pourraient aider à faire avancer l’enquête, je vous en prie, communiquez avec la police. Lillian était une mère, une grand-mère, une sœur et une fille. Elle était tellement aimée. C’est tout ce que nous vous demandons : communiquez avec la police.
Malcom Squires
Frère de Lillian Morrell